Hyphen Hyphen. Quatre musiciens. Deux filles, deux garçons. Des chansons courtes et puissantes. Le sens de la mise en scène. Beaucoup de couleur. Venus de Nice, nos quatre protagonistes sortent, qui du conservatoire, qui des beaux-arts, et sévissent depuis 2009. Leur premier EP « Chewbacca, I am your mother » a été porté haut et fort par de nombreux irréductibles en 2011, et qualifié de « 5 titres pour retourner la maison et danser sur ses cendres ». Ce premier essai leur a valu de multiples nominations : Inrocks Lab et Printemps de Bourges entre autres. Puis au printemps dernier, chemin faisant, ils sortaient leur 2ème EP, celui qui nous intéresse aujourd'hui : « Wild Union ». Ils disent avoir insisté sur l'aspect primitif et tribal pour construire celui-ci. On retient en effet des pistes courtes et directes. La voix éraillée de Santa qui chante à pleins poumons sur tous les titres. Dans un style assez inclassable, eh oui, le post-modernisme est passé par là, ils mélangent les basses (ambient ou drum n' bass), à des esquisses de rock-métal ; des références bienvenues. Ce n'est jamais très violent cela dit, car tissé autour d'un chant porteur d'humanité et d'espoir, un chant qui veut décrasser. L'énergie et l'envie de donner sont ce qui ressort de leurs concerts applaudis, ils vont chercher le public et aiment la puissance. C'est une musique qui s'écoute fort. Pas le choix ! La recette est plus ou moins tout le temps la même : montée en puissance, tempo urgent, refrains alarmants, nappes mélodiques... ça marche, et ça permet de décliner autant d'histoires que possible sous cette forme. Et n'oubliez pas, ça s'écoute le volume bien monté !
Mr Orange
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