Aujourd'hui nous allons croiser la trajectoire d'un GCNI, entendez par là un Groupe Chantant Non Identifié. Je me suis retrouvé alors bien emprunté à l'idée de qualifier le son du jour, l'usage voulant qu'il faille identifier une famille musicale dans laquelle accueillir les nouveaux opus entendus. Où ranger ces trois gus de Naïve New Beaters, de leur état Martin Luther B.B. King (guitariste), Eurobelix (machines) et David Boring (chant) ? Classicisme nominal qui prévaut là encore comme de bien entendu. Je les rangerai bien volontiers dans la catégorie joyeux bordel assumé. Joyeux car il n'est pas question sur Wallace de voir la vie du côté pile, d'autres groupes s'en chargent par ailleurs, mais la face égayée au son Dance hall boosté (Get love) ou Power pop (Can't choose) qui jalonnent l'album, le tout sur un phrasé singulier de David Boring. Ce phrasé, si urbain, se rapprochant même sur certains titres d'un Mike Skinner (Boring David) ayant ingurgité des bonbons bisounours, ce qui détonne sur ces rythmes proches des exubérances des Klaxons et autre Late of the pier (L.A. Trumpets). Vous ais-je parlé d'un joyeux bordel ? Attendez attendez ce n'est pas fini, vous prendriez bien un peu de Pop easy listening (Just another day) après fait un tour du côté des Beastie boys (Wow now). Vous l'avez compris, il n'y a rien à comprendre chez les Naïve New Beaters sinon une invitation à se perdre dans les méandres d'une production Popples ayant emprunté ça et là pour tout fusionner dans une électro Pop-Hip hop débridée et délurée. Vaste programme. Bref, de quoi vous faire bouger tout du moins lâcher prise, la vie n'est pas faite seulement pour être plombée ou morose, de l'autre côté elle est un peu comme cette petite boite de chocolat que je vous invite à ouvrir.
Mr Blue
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