Anglais exilé en France, Flox, n'a eu de cesse d'ouvrir son esprit à toutes sortes de musiques comme en témoignent ses nombreuses collaborations avec des groupes de tous bords, touchant au métal, au hard rock, ou encore à l'exotisme des percussions brésiliennes. Batteur de formation, il s'est ainsi essayé à des registres toujours différents avant de se lancer dans un projet solo. Son premier opus, 'Take my Time', sorti en 2006, pave la route du chemin musical qu'il fera évoluer au fil de ses albums, une fusion de reggae, d'électro et de trip-hop, un métissage qu'il éprouvera d'autant plus en 2009 sur 'My Words'. 'All Must Disappear' s'inscrit bien dans la lignée des deux disques précédents : un album entièrement fait maison, très travaillé, de plus en plus tourné vers la mélodie et le chant. Il est le fruit bien mûr de six années d'expérimentations, un chapitre de plus dans l'histoire que ce faiseur de musique nous raconte. Si le mélange des genres et des influences restent le fil rouge de Flex, ici, comme le laisse entrevoir le titre, le ton est à l'épuration. Pas de superflu, il distille juste l'essentiel, une matière quasi graphique, permettant à l'auditeur de parvenir au reggae sans pour autant lui donner l'impression que tel était le but.
Miss Grey
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