Les terres australes si lointaines ont ceci de bon, c'est qu'elles sont surprenantes et pleines d'énergie. Sydney, s'impose comme un laboratoire d'influences venues d'Europe ou d'outre-Atlantique pour créer de petites merveilles. À l'époque de « Vision Valley », The Vines n'en sont pas à leur premier essai. Ce troisième album, marque malgré lui, le début du déclin. La pochette sobre, composée d'un logo à caractère potentiellement emblématique sur fond noir, annonce la couleur : les tourments de Craig Nicholls ! Ceux-ci s'inscrivent dans des pistes d'une durée minimale de deux minutes voire inférieures à trois et le spectre des Ramones (et plus récemment The White Stripes) est omniprésent. Des textes torturés, qui marquent la descente aux enfers de Craig. Oui, rien de bien agréable dans ces propos (j'en convient) et pourtant cet album est rempli d'une sorte de vitalité, de volonté d'aller de l'avant. Album majeur dans tous les cas du quatuor, il en restera des titres prenants comme « Going Gone », « Candy Craze », « Dope Train » ou « Don't Listen to The Radio » (prémonitoire ?). Et puis, histoire de déroger à la règle imposée, « Spaceship » clôture de façon magnifique un album qui n'avait qu'un seul objectif : celui de nous faire vibrer.
Mr Plum
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