« Blufunk is a fact! » pourrait être considéré comme un best-of des genres, simplement parce que Keziah Jones est un genre à lui tout seul. Après un passage par le piano, il se met à la guitare et créé peu à peu un style qui lui est propre, loin de ses influences nigérianes, mêlant ce qui se fait probablement de mieux des riffs, blues, soul, funk ou pshyché ; donnant ainsi naissance au Blufunk. Souvent considéré comme le fils spirituel d'un Fela Jimmy Kuti Hendrix, Olufemi (de son nom de naissance) a réussi sans encombres à se détacher de cette étiquette en s'imposant comme le seul et unique maître de ses rythmiques tout en laissant s'exprimer ses musiciens. Mondialement (re)connu lors de la sortie du single « Rythm is Love », morceau à haute teneur en phéromones, Keziah Jones, en mode trio (guitare, basse, batterie) propose dans ce premier véritable album toute la panoplie de sa maîtrise des rythmes et des mélodies. Tant qu'à rester dans l'endiablé, « Walkin' Naked Thru' A Bluebell Field » fait honneur à la rage sexuelle de James Brown. En toute simplicité nous pourrons nous attarder sur « Invisible Ladder » mais également décider d'aller dans les recoins plus barrés de « Frinigro Interstellar ». Peut-être qu'un jour, les générations futures scanderont « There is no style but BLUFUNK style ! »
Mr Plum
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