Dans la famille Rippers, on connaissait l'arrière grand oncle. Pas très fréquentable quoique courtois et élégamment accoutré. So british. Puis la famille a parcouru l'Europe. Ne reste que de la branche britannique qu'une lointaine cousine, Jill Strong. Elle a rencontré de nombreux camarades de jeus d'abord avec le groupe DDK, adepte des Dead Kennedys. En 2008 la famille retrouve la pleine lumière...enfin obscurité, son nom claquant de nouveau dans le vent. Les rues ne sont plus le terrain de chasse, les caves et les scènes lugubres siéent plus à leur nouvelles activités. Objets tranchants et contondants sont remplacés par guitares et batterie. Ça cisaille et tabasse toujours aussi efficacement, assurément moins dangereusement. The Rippers, c'est un petit retour à la Psychobilly oldschool, ça sue les Meteors (Stranger), ça hume du Cramps (Fake), ça vocifère du Dead Kennedys (Tell me 'out he kink in the things you think). Mais pas que. Dès l'écoute du premier morceau, X-ray flavour, la cousine et ses acolytes nous indiquent que nous sommes bien 30 ans après les premières déflagrations « punk-rockabilly » et que les rejetons savent bien se défendre. Défendre et évoluer, arborant une cape plus sombre où malédiction vaudou (Beausoleil) et écrit incantatoire (Black heart blues) ponctuent l'album. A la croisée du garage noise des JC satàn et de l'horreur burlesque des Horrorpops, les Rippers sauront vous accompagner lors de vos sorties nocturnes. N'oubliez juste pas de regarder derrière vous de temps en temps.
Mr Blue
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