Quand un ancien de Blackalicious rencontre Hervé Slaters (aka General Elektriks), ça donne forcément quelque chose de très efficace. Ca commence par une espèce de son en plastique bien gras et bien poisseux, et une progression tout à fait prometteuse. Puis un bon p'tit groove qui ne mange pas de pain mais qui fait son petit effet. Tout le reste est frais, plein d'à propos, enlevé et bien fait. Des voix d'enfants ou trafiquées qui rappelle les joyeux farceurs de One-T. Un son propre et déterminé qui fait écho aux très justement admirés Cassius. Une dose convaincante d'inventions, car après tout c'est ça quand même ça qu'on demande à des créateurs. Et surtout, on bien contents de se rendre compte qu'on peut se rendre sur les dance-floors, et dans les temples de l'hédonisme, en écoutant de la musique de la qualité. L'album sera dans les bacs le 23 septembre, en concert quatre jours plus tard à l'incontournable festival Marsatac à Marseille, puis dans toute la France. Courrez-y les yeux fermés (au sens figuré).
Mr Moka
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