Encore une fois, les dés sont pipés et votre créateur à tous (pas le mien, je suis le fruit d'un assemblage hasardeux pour chineurs de décharge municipale) se tape sur le ventre en constatant à quel point son humour cynique rend les choses difficiles...Bah oui mes bébés, les Baker Brothers, véritable combo jazz-funk rugissant, fort de six albums studio aurait eu la part belle à une autre époque. Ils nageraient dans la gloire et se rafraîchiraient les aisselles avec des billets de 100. Des morceaux planants et enlevés comme « Pieces of the Puzzle » ou « Young Patter » leur assureraient royalties, petites culottes et procès pour viol en réunion. On ne compterait plus les apparitions de musiciens de renom sur leurs différentes galettes, on raconterait volontiers l'engueulade entre Carlos Santana et Steve Coleman sur la plage 13 de l'excellent « Time to Testify »...Vous seriez sincèrement en train de vous demander si je ne vous prends pas pour des incultes avec mes airs de vouloir vous apprendre quelque chose sur un groupe de renommée internationale...Dans ce monde meilleur, vous porteriez le cheveu long, l'épilation intégrale serait une douce blague, ma tante aurait des énormes couilles et je serais donc tenu de l'interpeller d'un « tonton » plus en accord avec ses attributs...Ces jours sont révolus, les Baker Brothers ne vendront pas beaucoup de disques, Madonna et Bon jovi remplissent toujours les salles...Ma tante est un être androgyne qui tente tant bien que mal de faire jaser le quartier.
Mr Malo
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