Nom en forme de spectacle pour le quintet londonien, synthèse de rockabilly suant et de rock garage crachotant. Jim Jones, leader du microphone, a réuni ses ouailles après sa rencontre avec Rupert Orton, guitariste et acolyte dans Black Moses, formation antérieure à The JJ Revue. Elliott Mortimer qui les rejoint ensuite au piano apporte un son définitivement singulier au groupe, qui s'étoffe jusqu'à envoyer le rock puissant et optimiste qu'on lui connaît. Jouant ensemble depuis 2007, c'est l'année suivante qu'ils sortent 'The Jim Jones Revue' premier album plus crade mais tout aussi péchu que ce 'Burning your house down' qu'on écoute aujourd'hui. Inspirés des MC5, Little Richard et Chuck Berry, The Jim Jones Revue, habitués des scènes françaises, puisent aux racines du rock n' roll un son bien rocailleux qui pousse à une danse débridée. C'est la musique du diable ! -qui vous dit profitez de la vie et buvez du whisky (c'est pour la rime, je vous en voudrai pas si vous prenez une grenadine)- leurs concerts font partie de ceux desquels vous ressortez gonflés à bloc (comme on dit dans la cour de récré des post-ados). Broyant dans un grand mixer notes de piano boogiesques, rythmes frénétiques et voix écorchée vive, The Jim Jones Revue décroche les étoiles ! Keep a rockin' baby !
Miss Brown
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