Bien bien les ami(e)s, il est temps de clôturer cette année pendant laquelle tous les jours une horde de chroniqueurs s'est mise en quatre pour vous faire découvrir un disque tous les matins (ou pendant la nuit pour les insomniaques). Pour bien finir et vous donner des idées pour la playlist que vous allez concocter pour ce soir, Gesaffelstein et son premier album Aleph sera juste parfait. Dans les veines de Mike Lévy coulent le sang de The Neon Judgement, Nitzer Ebb, Robert Hood, The Youngsters, Oxia, Jeff Mills et tant d'autres qui ont fait la techno d'avant hier, d'hier et d'aujourd'hui. Non pas que l'album soit rétro, non non ne vous méprenez pas, mais parce qu'il puise dans tout ce qui s'est fait de meilleur, reprenant les codes de l'EBM et des lignes de synthés noires, proposant ainsi une techno sombre mais jouissive. Pour s'en convaincre, un petit tour du côté du clip menaçant de « Pursuit » auquel vous n'aurez surement pas échappé, des flows à la Anthony Rother de « Out of Line » ou « Destinations », les angoissants « Hellifornia » et « Trans », l'enivrant « Duel » qui n'est pas sans rappeler l'esprit rave-party ou bien le très poétique « Wall of Memories », bande son parfaite pour un Tim Burton. Complet, efficace, extrêmement bien travaillé, le disque techno par excellence à retenir de 2013. Sur ce, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon réveillon et pour les voeux de la nouvelle année, vous reviendrez demain.
Mr Plum
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